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vendredi 14 octobre 2016

PASSAGES DE BOB DYLAN


Les ves de la ballade des coquebins de la déité (1)
À Robert Zimmerman
Elle se tient droite comme un coton tige noir
face au prestige des vestiges d'un vertige de jeu de mikado
qui éparpillé flotte dans la boule à neige du Nobel déviant...
                                                                                              ...à suivre...
PASSAGES DE BOB DYLAN
au son de Blind Willie McTell


(13)_________Combien de routes un bougre doit-il descendre / Avant que vous l'appeliez homme [...] / Le vent, mon ami, emporte... (37)________ ...l'histoire de [...] / l'homme que les autorités sont allées blâmer / Pour quelque chose qu'il n'avait pas fait... (1)_________Rien qu'à cause de la couleur de sa peau / Qu'est-ce que tu penses de ça, l'ami ? (29)_________J'ai pitié du pauvre immigrant / qui patauge dans la boue [...] / Et bâti sa ville dans le sang. (9)_________Tout le monde doit se défoncer. (4)________Même le Président des Etats-Unis doit parfois se tenir tout nu. (24)_________À présent tous les notables / paradent et se vantent / d'avoir su contraindre le sergent d'armes / par leur chantage à quitter son poste [...]Là-haut sur la colline de Projet d'Aménagement. / C'est la gloire ou la fortune / entre les deux tu dois faire ton choix / bien que ni l'une ni l'autre ne soit en somme ce que l'on prétend / Si tu cherches à faire le mariole / Mieux vaut retourner là d'où tu viens / vu que les flics n'ont rien à faire de toi... (12)_________Approchez, maîtres de guerre / vous qui construisez des canons [...] / Je peux voir à travers de vos masques. (14)_________Au dehors, une bataille fait rage / bientôt elle secouera vos fenêtres / et ébranlera vos murs. (23)_________Tout au long de la tour de guet, les princes restaient vigilants / tandis que toutes les femmes allaient et venaient, serviteurs aux pieds nus aussi / Là-bas au loin un chat sauvage a grondé / deux cavaliers approchaient, le vent s'est mis à hurler. (36_________Imaginent-ils l'obscurité qui tombera de là haut / quand les hommes supplieront Dieu de les tuer / et qu'ils ne seront pas capable de mourir. (26)________De guerre et de paix la vérité se tord / et sa mouette couvre-feu glisse / sur des nuages quadrupèdes de forêts. [...] Le réverbère est debout bras pliés / ses griffes de fers rivées / aux trottoirs sous les trous / où pleurent les bébés... (11)_________Oh, qu'as-tu vu, mon mignon petits ? / J'ai vu un nouveau-né cerné de loups sauvages / j'ai vu une autoroute de diamants que personne ne courait [...] / Et une pluie dure va tomber. (32)_________Maman [...] / Je ne peux plus tirer sur eux. / Ce long nuage noir descend / j'ai l'impression que je cogne à la porte du paradis. (28)_________Si les nuages ne tombent pas et si le train ne s'arrête pas / je bondirai à la rencontre du soleil. (33)_________Puisses-tu construire une échelle vers les étoiles / et grimper le long de chacun des barreaux / Puisses-tu toujours demeurer jeune. (7)________Mon amour parle pareil au silence / sans idéaux de violence. (39)__________Pourquoi voudrais-je prendre la vie ? [...] Tatoué mes bébés avec une plume empoisonnée / Ridiculisez mon Dieu, humilié mes amis. (31)__________J'ai reposé ma robe pris mon diplôme / serré ma bien-aimée et nous avons roulé au loin / Droit vers les collines, les noires collines du Dakota / sûr que j'étais heureux de m'en sortir vivant.  (2)__________J'ai aimé une fois une femme, une enfant me dit-on / je lui donné mon coeur, mais elle a voulu mon âme. (5)__________Je ne travaillerai plus à la ferme de Maggie / C'est honteux la façon dont elle m'a fait astiquer le parquet. (18)__________Rends-la heureuse, rends-le heureux / Offres des cadeaux, ne voles pas ! [...] Ne portes pas de sandales / Essaie d'éviter les scandales. (19)___________Que ressent-on ? Qu'est-ce ça te fait / d'être toute seule / sans foyer, à la rue / comme une parfaite inconnue / comme une pierre qui roule. (15)__________Hey, Monsieur l'homme orchestre, joue-moi une chanson / je ne suis pas endormi et je n'ai nulle part où aller [...] Emporte-moi en voyage sur ton bateau qui tourbillonne. (17)___________Sur le bord de la Seine / l'ombre géante de Notre-Dame les étudiants de la Sorbonne / cherche à attraper mon pied / Les étudiants de la Sorbonne / tournoient sur de frêles bicyclettes. (29)__________Pendant que ma conscience éclate / les harmonicas jouent leurs clefs dans les serrures et la pluie / et ces visions de Johanna sont à présent tout ce qui me reste. (21)__________Tous ces gens dont tu parles [...] / j'ai dû transformer leurs visages / et leur rendre à tous un nouveau nom. (27)___________Avec votre bouche pleine de mercure dans les époques missionnaires / et vos yeux semblables à de la fumée et vos prières comme des rimes / et vos croix d'argent et votre voix qui résonne pareille à des carillons / Oh, qui parmi eux, songerait à vous enterrer ? (35)___________Doux ange vierge, doux amour de ma vie / veillant pendant des jours dans l'hôtel Chelsea / écrivant Sad-Eyed Lady Of The Lowlands pour vous. (36)___________j'ai épousé Isis le cinquième jour de mai / pourtant je n'ai pas pu m'accrocher à elle bien longtemps. / Ainsi j'ai coupé mes cheveux et j'ai filé bien loin / pour la sauvage contrée inconnue où je ne serai pas dans l'erreur. (10)__________Tu dois servir quelqu'un / quand il reviendra / et je crois en toi. (0)__________Je ne descendrai pas sous terre [...] / Laissez-moi mourir dans mes traces de pas. 
(41)__________Je ne parle pas, j'avance, c'est tout ! / Donnez-moi ma canne de marche [...] / J'avancerai jusqu'à perte de vue. (22)___________Tu n'a pas besoin d'un météorologiste pour savoir de quel côté le vent souffle. / Ne suivez pas les meneurs, surveillez les compteurs des parcmètres.
J'ai composé, il y a environ bientôt déjà une dizaine d'année, 
ce texte à partir de phrases extraites de chansons de Bob Dylan.
Christian-Edziré Déquesnes.


STAGGERLEE - version n°2.

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